Oeuvres sur papier cuve - Art tribal du Mithila
du vendredi 4 mai au 21 juin 2012
Vernissage vendredi 4 mai à 19 heures.
Oeuvres sur papier cuve / Commissaire d'exposition : Délia Curro
Depuis plus de six siècles, dans certains villages de la plaine du Mithila au nord-est de l’Inde, de merveilleuses peintures ornent les murs en torchis des simples demeures paysannes aux toits de paille. Ces tatouages constituent l’origine des peintures godana.
Les tatouages sont à l’origine des ornements destinés à détourner le mauvais œil et à s’attirer les grâces des dieux. Marques claniques et tribales dont les zones rurales conservent la pratique, ce sont les bijoux du pauvre.
Au cours des années 70 et 80, les harijan (« enfants de Dieu », terme crée par Gandhi pour remplacer celui d’intouchable), créèrent leur propre style, le style godana (« tatouage »), et se mirent à explorer de nouveaux horizons créatifs.
Les œuvres sont réalisées à l’encre sur papier cuve préalablement enduit d’un lavis de bouse de vache, parfois à l’aide d’un bambou taillé en pointe, parfois à la plume. Parallèlement à la sobriété de l’encre noire, il existe aussi une variante de peintures utilisant des couleurs naturelles (écorces, baies, feuilles, fleurs).
Il est fascinant lorsque l’on s’intéresse à cet art séculaire de constater sa vitalité et sa hardiesse. La peinture Mithila prouve que la tradition peut s’adapter et générer des inspirations nouvelles tout en ouvrant quantité de perspectives insoupçonnées.
Delia Curro
Oeuvres sur papier cuve - Art tribal du Mithila
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du vendredi 4 mai au 21 juin 2012
Vernissage vendredi 4 mai à 19 heures.
Oeuvres sur papier cuve / Commissaire d'exposition : Délia Curro
Depuis plus de six siècles, dans certains villages de la plaine du Mithila au nord-est de l’Inde, de merveilleuses peintures ornent les murs en torchis des simples demeures paysannes aux toits de paille. Ces tatouages constituent l’origine des peintures godana.
Les tatouages sont à l’origine des ornements destinés à détourner le mauvais œil et à s’attirer les grâces des dieux. Marques claniques et tribales dont les zones rurales conservent la pratique, ce sont les bijoux du pauvre.
Au cours des années 70 et 80, les harijan (« enfants de Dieu », terme crée par Gandhi pour remplacer celui d’intouchable), créèrent leur propre style, le style godana (« tatouage »), et se mirent à explorer de nouveaux horizons créatifs.
Les œuvres sont réalisées à l’encre sur papier cuve préalablement enduit d’un lavis de bouse de vache, parfois à l’aide d’un bambou taillé en pointe, parfois à la plume. Parallèlement à la sobriété de l’encre noire, il existe aussi une variante de peintures utilisant des couleurs naturelles (écorces, baies, feuilles, fleurs).
Il est fascinant lorsque l’on s’intéresse à cet art séculaire de constater sa vitalité et sa hardiesse. La peinture Mithila prouve que la tradition peut s’adapter et générer des inspirations nouvelles tout en ouvrant quantité de perspectives insoupçonnées.
Delia Curro